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MISANDRE
17 juin 2013

Les Esprits Serpents ou Serpents Cosmiques

 

 

 

Les Esprits Serpents ou Serpents Cosmiques

gigantic python in cave in BostwanaSerpent Géant dans une caverne du Bostwana, daté de plus de 70000 ans.

Les Esprits Serpents sont à l'origine de toutes les religions du monde entier. Ils existent réellement et se sont affranchis de la matière, étant pure énergie pensante. Les serpents Cosmiques ne transmettent leur infinie connaissance qu'à la femme humaine, représentante de l'espèce. La Divinité Féminine des origines est donc symboliquement une entité SERPENTE. Les similitudes des représentations de cette entité d'un continent à l'autre sont frappantes. Tous les continents possèdent cette FEMME SERPENT DEESSE des ORIGINES. L'humanité à vécu des dizaines de millénaires en symbiose avec ces entités cosmiques. Durant ces époques, la femme régne sans partage, assise seule sur son trône, dans son absolue puissance. Associée à l'Esprit Serpent, la famille humaine de ces temps reculés ne connait pas de père ou de mari, qui ne sont inventés que par des envahisseurs mâles ultra violents. Les femmes gèrent en commun des villages ou cités, situés sur des territoires conséquents et autonomes. Elles vivent toute leur vie auprès de leur mère, de leurs soeurs et de leurs frères, ainsi que de leurs enfants. Elles choisissent leurs amants (qu'elles reçoivent la nuit uniquement) et font très peu d'enfants.

Les religions patriarcales combattent les esprits serpents

Les hommes patriarcaux ne veulent absolument pas que la femme possède un quelconque pouvoir. Ils veulent la soumettre totalement, la faire taire absolument, l'empêcher de dire la vérité sur l'origine de l'humanité associée aux entités célestes. Les mâles copient donc les religions inventées par les femmes, mais en éliminant le serpent, qui  donne aux femmes un pouvoir à la dimension de l'Univers entier. Car en effet, il s'agit pour l'homme patriarcal d'imposer sa semence dans le ventre de la femme pour ne faire que des fils et leur attribuer son nom. Les hommes veulent donc s'approprier les femmes corps et  biens, et si elles se révoltent, c'est la mort. Pour réussir leur coup, ils enferment les femmes, les rendent dépendantes, les battent, les épuisent de grossesses multiples, et les empêchent d'étudier. C'est le règne du Père tout puissant. Par un tour de passe passe qui dure plusieurs siècles, la Déesse des Origines devient un unique et seul Dieu mâle. Saint Paul en est le parfait représentant et le promoteur hors pair. Voici ce que dit Paul dans l’Épître aux Éphésiens (22-24) : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur. Car le mari est le chef de la femme, tout comme le Christ est le chef de l’Église. » Ou encore dans l’Épître aux Corinthiens 1, (XI,3) : « Le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme c’est l’homme… » Et aussi dans le 1er Épître aux Corinthiens, verset 34 : « Comme dans toutes les Églises… que les femmes se taisent serpents cosmiques dans le ciel medievaldans les assemblées : elles n’ont pas le droit d’y parler. »

Saint Paul connait les serpents cosmiques

Il dit, dans sa lettre aux Ephésiens, VI, 12 : "Ce n'est pas contre des adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, les Puissances, contre les régisseurs de ce monde des ténèbres, contre les esprits du mal QUI HABITENT LES ESPACES CELESTES". Il sait donc parfaitement ce qu'il fait: il détruit les liens privilégiés de l'humanité avec les puissances énergétiques de l'Univers lui-même. Sous prétexte que ces entités estiment et préfèrent les femmes qu'il veut réduire au néant. Dès lors la planète n'est plus protégée et l'homme commence son exploitation outrancière, sa destruction systématique de la diversité, l'extinction des espèces, la propriété privée transmise aux fils uniquement, l'accumulation des richesses, la spoliation, la corruption, l'exploitation, l'esclavage, la guerre permanente, les massacres, la pédophilie des religieux, la prostitution et le mariage. Grâce à ce système, les hommes s'emparent de tout ce qui existait, y ajoutent du vice et du mal, et prétendent qu'ils ont tout inventé et tout "civilisé" !

L'auteur Annaba

Comme le rapporte Annaba dans son livre "Bienheureux les enfants de la mère" (les Presses du Midi 2007 page 144) "La première mission des mâles n'est pas de se reproduire, mais de s'entre-tuer. Dans l'ensemble du monde vivant, leurs carnages préludent à l'amour. La femelle propage l'espèce; le mâle, par sa mort, la sélectionne" René Quinton (1866-1925), Maximes". D'après Annaba, "Que l'homme [...] s'accapare la politique et organise seul la société, à laquelle il n'a jamais rien compris, est donc bien une aberration de la nature, et le seul "péché originel" ". Donner le pouvoir aux hommes, c'est institutionnaliser et généraliser au monde entier la violence démente de leur nature. C'est transmettre une névrose à l'ensemble de la planète ou seul compte "l'instinct de domination, dont la seule finalité est l'acte sexuel." (Ibid. Annaba p. 184) Le démiurge a seulement "déployé une force gigantesque de pollution et de destruction qu'il ne peut maîtriser." (Ibid. Annaba p. 14)

Les envahisseurs indo-européens sont à l'origine de la disparition de la Déesse

Ils arrivent pour détruire et s'emparer de tout. Ils améliorent sans cesse leur armement. Leur devise : tuer de l'humain et asservir les peuples, asservir la Terre. Partout où ils sont passés, ils se sont emparés de l'écriture qu'ils n'avaient pas inventée (l'écriture est inventée à Uruk, dans la région de Warka en Iraq, vers 4000 BC, soit avant l'usurpation du pouvoir par les mâles) pour édicter les lois du plus fort, où la violence et la torture servent à punir les corps de ceux qui disent NON. Et les hommes de pouvoir se cachent derrière la loi qu'ils ont édictée pour imposer leur dictature. Ils usurpent tout, et surtout la religion dont ils prennent tous les codes et les rites sans dire merci. Ceci afin d'avoir un pouvoir absolu sur les âmes apeurées. Enfin, ils détruisent totalement l'organisation sociale des mères, basée sur la redistribution des richesses, en instaurant la spoliation de la majorité des humains.

La Reine du Ciel était le Dieu des Juifs

Les lamentations de Jérémie, chapitre 44. le prophète biblique raconte comment il vint à Pathros en Egypte après la destruction de Jérusalem par Nabuchodonosor. Il y rencontra un groupe de réfugiés israélites en colère. Ceux-ci reprochaient au prophète sa loyauté envers celui qu'eux-mêmes regardaient comme un dieu mâle usurpateur du ciel, Jéhovah, auquel ils attribuaient tous leurs malheurs. Défiant le saint homme, ces gens lui annoncèrent qu'ils allaient retourner aux coutumes de jadis et brûler l'encens devant la Reine du Ciel, lui adresser des offrandes et des libations "comme nous l'avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos princes, dans les cités de Juda et dans les rues de Jérusalem : car à cette époque, nous avions de la nourriture en abondance, nous vivions heureux et nous ne connaissions pas le malheur".

Fin de la propriété collective et avènement de la propriété individuelle

Le malheur est là, car les usurpateurs évincent la Déesse Pourvoyeuse de l'Abondance pour ne donner la richesse qu'à quelques uns seulement, une poignée de militaires et religieux privilégiés. Leur dieu culpabilisateur n'est là que pour punir et asservir tous les autres, les producteurs, les travailleurs. Ces mâles dominateurs tuent très facilement sans aucune culpabilité, du moment que cela sert leurs intérêts. Ce sont des démons sanguinaires qui font régner la terreur au sein même de la famille.  Personne, nulle part, n'est plus en sécurité. Cheval et métal, voici les deux fléaux des usurpateurs de prospérité. La violence est banalisée, mise en exergue, promue. Quand l'amour, la beauté du corps et la sexualité de la femme sont cachés, interdits, démonisés. Et la Grande Déesse est reléguée au rang d'épouse ou de fille du Dieu. Ses fonctions sont divisées en multiples entités, un nombre incalculable de déesses aux petites fonctions, selon le fameux adage "diviser pour mieux régner". Enfin, au terme du processus, la Grande Déesse disparait totalement du panthéon pour laisser place à un Dieu mâle qui s'est approprié tous ses attributs, et professe des slogans anciens qu'il ne respecte absolument pas, du genre "Aimez-vous les uns les autres" ou "Tu ne tueras point".

Soumission de la femme, soumission de la Terre

« De la naissance à la mort elle [la femme] dépend d’un homme, tout d’abord de son père, puis de son mari, et après le décès de celui-ci, de son fils. » (Tiré des Lois de Manu, père de l'humanité dans les Védas). En Inde, ces mêmes Lois de Manu (fondements du brahmanisme) autorisent le mari, dont les beaux-parents n'ont pas versé la dot promise, à brûler vive sa femme.

"Pourquoi Zeus nous oblige à passer par les femmes pour avoir des fils ? Quel besoin a-t-on des femmes, quand l'esclave est là pour les travaux ménagers, et l'adolescent désirable pour les ébats amoureux ? Eschyle, poète antique grec.

"Croissez, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la", Genèse 1, 28. Dans la Bible, Dieu donne mission à Juda et Siméon, de conquérir toutes les cités cananéennes et de massacrer tous les habitants pour prendre leur place. "C'est un Dieu qui ne représente en fait, que le fondement idéologique permettant de justifier la volonté de puissance et les ambitions politiques du roi Josias (VIIè siècle BC)." (Opus cité, Annaba, p. 16). La Torah ne donne que des ordres, ne parle que d'obligations, de culpabilité et de punitions. 

Quant à Saint Pierre, il remercie chaque matin Dieu de ne pas l'avoir créé "infirme, pauvre ou femme". Pour lui, les femmes sont créées pour servir, obéir et satisfaire les hommes. "Pierre et Paul ont essayé et réussi une "récupération judaïque" du message révolutionnaire du Christ" (Opus cité, Annaba, p. 84). Ainsi le christianisme officiel possède une hiérarchie basée sur l'autorité et la crainte. Dans ses lettres et épîtres, saint Paul se sert de Jésus pour répandre au nom du Christ le mépris du corps et l'inutilité des femmes. Pourtant le Christ n'a jamais rien dit de tel.

"Les hommes ont autorité sur les femmes en vertu de la préférence que Dieu leur a accordée sur elles" Le Coran, sourate IV, verset 34. Ou encore le Coran incite, dans la même sourate, même verset, à la violence sur les femmes qu'il faut battre " Et quand à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les". Cependant le Coran n'a pas ordonné la lapidation des femmes adultères. Pourtant nombre d'arabes se sont ralliés aux pratiques juives inspirées du code d'Hammurabi qui instaure les punitions corporelles (1750 BC). Et aujourd'hui encore, il suffit de regarder sur Youtube au mot "lapidation", les musulmans lapident les femmes à tour de bras. Aussi, les frères tuent les soeurs en les strangulant, les brûlant vives, les noyant, les abattant à l'arme de guerre... Ils ne sont jamais punis, car il s'agit de laver "l'honneur de la famille" ! La trahison totale des frères à l'égard des soeurs est consommée. Les pères et les cousins font de même, faisant de nombreux mâles musulmans de Syrie, Jordanie, Cisjordanie, Liban, Gaza, Arabie Saoudite, Yémen, Emirats Arabes Unis, Irak, Iran, Afghanistan voire Pakistan, Nigéria, Soudan, etc., des tueurs en série et des tortionnaires de leur propre sang, ce qui est l'abomination la plus abjecte. Le Coran précise qu'avant d'accuser une femme d'adultère, il faut 4 témoins. Les Musulmans ne respectent donc pas le Coran, car la lapidation n'y figure pas et il n'y a jamais 4 témoins dans ce genre d'affaires, ou alors ils sont faux...       

On est bien loin de l'esprit du serpent et de sa connaissance absolue de l'Univers !

La Bible s'est inspirée de récits mythiques antérieurs

Tous les écrits masculins, aussi bien L'Iliade et l'Odyssée d'Homère, que la Bible, se sont inspirés de tablettes sumériennes, bien antérieures. Par exemple, le récit du Déluge de la Bible est copié sur celui de l'"Epopée de Gilgamesh". Gilgamesh est un roi mythique de la ville d'Ur(uk) en Mésopotamie, dont le règne se situe vers 2500 BC. Le récit de la Genèse est basé sur "un texte sumérien intitulé Enki et Ninhursag, antérieur d'au moins 1500 ans à la naissance de l'écriture hébraïque" (Pierre Jovanovic, Le Mensonge Universel, Collection Le Jardin des Livres, Ed. Intemporel, page 15). Il y est question d'une Déesse Toute Puissante qui a lancé une malédiction sur un Dieu usurpateur (déjà !). En effet, le Dieu Enki, l'amant ou le frère de la Déesse, s'est approprié les connaissances intimes de 8 plantes et de leurs destins en les goûtant. Or les secrets des plantes et la dictée des destins appartiennent exclusivement à la Déesse Ninhursag. Elle le punit donc de multiples maladies. Mais prise de pitié, elle extrait finalement les 8 maux de son corps, donnant ainsi naissance à 5 Déesses et 3 Dieux, dont les noms évoquent les parties du corps d'où ils sont extraits. Comme la Déesse est la Maîtresse des destins, chaque Dieu se voit affublé d'une fonction. Par exemple le mal au cheveux (pasiki) donne la Déesse Ninsikila. Le mal au nez (giri) donne le Dieu Ningiriu. La Déesse enlève le mal de la côte (Ti), et crée la Déesse Ninti.  Or, les sumériens adoraient les calembours, et justement écrivaient sous un même idéogramme Ti (la côte) et Til (la vie). Et voilà, par un tour de passe passe hébraïque, la Déesse procréatrice Ninursag s'est transformée en Dieu mâle Yavhé, et la Déesse Ninti en première femme, Eve née de la côte d'Adam, femme qui donne la vie, ancêtre de tous les humains ! Et les douleurs du dieu Enki, puni d'avoir goûté l'arbre sans permission, se transforment en malédiction des douleurs de l'accouchement pour la femme ! Très lourdes de conséquences pour l'humanité entière...

Récit sumérien antérieur au récit biblique

Le récit sumérien (2900 BC) est déjà un récit d'usurpation des marques du pouvoir par l'homme, qu'il soit amant ou frère (pas encore mari car les premiers sumériens ne sont pas des Indo-Européens). En effet auparavant, c'était la femme qui cultivait les plantes en son jardin, et en connaissait toutes les attributions. "Allusion au fait que l'agriculture est née sous la matriarcat, à une époque où elle servait à la nourriture et la guérison par les plantes, dans le cadre de la redistribution, sans propriété ni commerce" (Annaba, opus cité p. 149 Cependant Annaba se trompe pour le commerce, car un commerce très lointain existait bel et bien en parfaite sécurité entre ces cités matriarcales pacifiques). Abraham étant né à Ur(uk) qu'il quitte vers 1850 BC, a assisté à tous les rituels des Dieux Enki et Ninhursag en fréquentant leurs temples. La religion hébraïque est donc un pur héritage de Sumer, réinterprétée en fonction des besoins de faire culpabiliser la femme pour la soumettre à l'homme dans le cadre du mariage. Dans son ouvrage, Pierre Jovanovic découpe et met en parallèle chaque élément du récit sumérien avec le récit de la Genèse. On voit que la copie est conforme, avec les adaptations évoquées plus haut. D'ailleurs la création de l'humanité avec de l'argile est due à Ninhursag, qui a crée 7 hommes en argile d'un côté, et 7 femmes de l'autre. Dans la Bible, le réducteur Yavhé crée seulement un homme avec de l'argile. Le récit Sumérien se termine bien car sa morale est "l'amour guérit de tout". Le texte de la Bible se termine mal, négatif et très pessimiste, il maudit l'humanité entière croulant sous le poids du péché. Même ce pauvre Adam devra trimer et grater la terre... pour les puissants (les religieux et les guerriers) !

D'où vient le serpent de la Genèse

Quand au serpent de la Genèse, il ne figure pas dans ce récit sumérien. D'après Jovanovic, il provient de l'épopée de Gilgamesh. En réalité, à l'époque de l'écriture de la Genèse, vers 900 BC, le serpent figure encore dans toutes les liturgies. Comme le rappelle la Bible qui le démonise car il est un attribut de l'ancienne Déesse, il est bel et bien lié à la Connaissance infinie de l'Univers... D'après Françoise Gange "A dater de Moïse, les lois lévites exigent que toute femme soit vierge jusqu'au mariage sous peine de lapidation, et qu'une fois mariée, elle soit fidèle également sous peine de mort." Et c'est bien pourquoi le peuple hébreux subit une attaque des Séraphins (de l'hébreu, saraph : brûler), ou serpents brûlants à l'époque de ce fameux Moïse, (aux environs du XIIIè siècle BC). Car Moïse détruit l'ancienne religion inventée par, et liée à la femme. Moïse détruit la sacralité de la femme pour n'en faire qu'une épouse sous peine de mort.

Le serpent d'Airain

Dans le livre des Nombres de l'Ancien Testament, Moïse utilise le Serpent d'Airain pour protéger les Israélites des morsures des « serpents brûlants » envoyés par Yahvé : « Alors l'Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants, ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. L'Eternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un Serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie.» (Nb 21, 6-9) Un culte à ce totem était pratiqué dans le temple de Jérusalem jusqu'au règne du roi Ezéchias (VIIè siècle BC), qui, en réformant les cultes afin de débarrasser Juda de ses idoles,"fit disparaître les hauts lieux, brisa les statues, abattit les idoles, et mit en pièces le serpent d'airain que Moïse avait fait, car les enfants d'Israël avaient jusqu'alors brûlé des parfums devant lui : on l'appelait Nehoustan." XVIII, 4. Souvenir trop cuisant du pouvoir de l'ancienne déesse et de l'indépendance de la femme hors mariage...

La naissance légendaire de Moïse

Le récit de la naissance de Moïse est la copie conforme de la naissance de Sargon d’Akkad qui a régné vers 2300 ou 2200 BC. « Ma mère était grande prêtresse. Mon père, je ne le connais pas. Ma ville natale est Azupiranu, sur les bords de l’Euphrate. Ma mère, la grande prêtresse, me conçut et m’enfanta en secret. Elle me déposa dans une corbeille de roseaux, dont elle scella l’ouverture avec du bitume. Elle me lança sur le fleuve sans que je puisse m’échapper. Le fleuve me porta ; il m’emporta jusque chez Aqqi, le puiseur d’eau. Aqqi le puiseur d’eau me retira [du fleuve] en plongeant son seau. Aqqi le puiseur d’eau m’adopta comme son fils et m’éleva. Aqqi le puiseur d’eau m’enseigna son métier de jardinier. Alors que j’étais jardinier la déesse Ištar se prit d’amour pour moi et ainsi j’ai exercé la royauté pendant cinquante-six ans. » A noter qu'ici Sargon est un fils sans père, donc bien issu d'un peuple matrilinéaire dont la divinité est féminine, qui profite du pouvoir de sa mère pour s'emparer du pouvoir afin de soumettre les cités voisines et se constituer par la guerre un empire pour un enrichissement personnel. Les juifs aussi comme l'humanité entière sont issus de familles matrilinéaires. Et les Gnostiques expliquent que la Mère Primordiale aurait été trahie et rejetée par ses fils tels qu'Ialdabaôt, Sabaôt ou Yahvé, perdant ainsi le principe féminin religieux et social. Le fils démiurge aurait ainsi crée un monde violent, possessif, colérique, qui s'accapare les richesses et les connaissances au lieu de les redistribuer et n'hésite pas à pratiquer le génocide pour s'emparer des terres de ses voisins.

Le passage de la mer Rouge

De même le récit miraculeux du passage de la mer Rouge qui s'écarte pour laisser passer le peuple hébreux est une copie conforme d'un récit mythique égyptien conservé sur Papyrus 400 ans avant l'existence de Moïse. Ce récit, qui est considéré comme l’un des évènements fondateurs du judaïsme, qui fonde sa foi en la rédemption miraculeuse par un Dieu personnel, est encore un faux.

Les Indo-européens et autres envahisseurs arrivent en Mésopotamie : les conséquences

C'est ce pauvre Sargon d'Akkad et son premier empire qui se coltine l'arrivée des indo-européens. Ceux-ci avaient déjà entâmé leurs migrations des régions pontiques et stagnaient sur l'Anatolie et l'Iran. Appâtés par les grandes richesses de la Mésopotamie, les Guti, venus des monts Zagros (Iran) et les Hittites venus d'Anatolie (Turquie) déferlent en Mésopotamie. En marge des peuples sédentaires, d'autres peuples, sémites cette fois, venant d'Arabie, envahissent l'Empire sumérien d'Ur, à la fin du XXIè siècle BC. Dès lors les lois édictées par ces étrangers sont bien plus dures que les lois précédentes. Les punitions physiques, en passant pas les pires tortures jusqu'à la mort, sont édictées par des rois sanguinaires et violeurs qui ont tendance à se faire diviniser et sont à l'origine de l'usurpation de la Divinité féminine par un dieu mâle. Le texte juridique babylonien daté d'environ 1750 BC glorifie la "justice" du souverain Hammurabi, qui a régné sur Babylone d'environ 1792 à 1750 BC. Gravés sur monolithe en basalte noire de 2,25 de hauteur, la stèle rappelle bien sûr les tables de la loi du fameux Moïse que Dieu lui-même auraient édictées... En haut de la stèle, on voit le roi en face du dieu du Soleil, nommé Shamash (comme Moïse qui parle à son dieu). C'est le dieu lui-même qui aurait confirmé le roi dans son pouvoir : il lui confie les insignes de la royauté (le bâton et l'oméga). Le dieu Shamash détient tous les attributs de l'ancienne divinité féminine du soleil : la quadruple couronne de cornes, les rayons solaires qui partent du dos, et bien sûr, l'irremplaçable robe féminine à volants. En bas de la stèle, les lois et codes, où figurent les punitions telles que mains coupées, coups de fouets, lapidations, noyades, le plus souvent données à la femme mariée désavantagée par rapport au mari. Ces lois seront recopiées mot pour mot pendant plus de 1000 ans, et notamment par les scribes hébreux, qui ont séjourné à Babylone de 598 BC à 516 BC lors de la chute du royaume de Judée. Et à propos de scribes, voici ceux de la Bible, que les chercheurs donnent au nombre de 5 (rapporté par Jovanovic, opus cité).

Les scribes de la Bible

L'écriture de la Bible est plus récente que les événements qu'elle relate. En effet, Abraham et Moïse auraient vécu respectivement vers 1850 BC et 1280 BC, quand la Genèse est écrite vers 950 BC, le Deutéronome vers 625 BC. Les premiers textes bibliques sont réécrits vers 525 BC à Babylone, les scribes ont pu lire les tablettes de la Bibliothèque constitué par le roi babylonien Assourbanipal, riche de 25000 exemplaires. C'est certainement à cette époque que toutes les preuves flagrantes d'un dieu juif féminin des origines sont éliminées.

Marie de Magdala, l'amie de Jésus, est issue d'une famille matriarcale

Le Christ était très ami avec une certaine Marie de Magdala, soeur d'un certain Lazare, que Jésus s'était donné la peine de ressusciter. Marie de Magdala vivait très librement, au sein d'une famille matriarcale, auprès de sa soeur Marthe et de son frère Lazare. Pas de mariage dans cette famille préférée de Jésus.  Evangile selon Saint Jean, 11,3: "Les soeurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, celui que tu aimes est malade". Jean, 11,5: "Or, Jésus aimait Marthe, sa soeur et Lazare". Jean, 11, 17: "A son arrivée, Jésus trouva que Lazare était depuis quatre jours déjà dans le tombeau". Jean, 11, 20-21: "Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus: "Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort". Jean, 11, 28-29: Après avoir dit cela, elle alla appeler secrètement sa soeur Marie en lui disant: "Le maître est ici et te demande." A ces mots, Marie se leva sans attendre et alla vers lui. Jean, 11, 32: Marie arriva à l'endroit où était Jésus. Quand elle le vit, elle tomba à ses pieds et lui dit: "Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort". Jean, 11, 36-37: "Jésus [...] se rendit au tombeau. C'était une grotte; une pierre fermait l'entrée. Jésus dit: "Enlevez la pierre" ". Jean, 11, 43-44: "[...] Il cria d'une voix forte: "Lazare, sors!". Et le mort sortit."

Jean, 12, 1 à 3: "Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie où était Lazare qu'il avait ressuscité. Là, on lui offrit un repas; Marthe servait et Lazare était parmi ceux qui se trouvaient à table avec lui. Marie prit un demi-litre d'un parfum de nard pur et très cher, en versa sur les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux; la maison fut remplie de l'odeur du parfum." Sans aucun doute cette onction relève d'un rite religieux.

C'est Marie de Magdala qui a eu l'honneur de voir le Christ ressuscité en premier. Marc, 16, 9 : "Ressuscité le dimanche matin, Jésus apparut d'abord à Marie de Magdala, dont il avait chassé sept démons." A noter que les récits du Nouveau Testament sont truffés de démons qui possèdent les corps et que Jésus s'évertue à chasser...

Durant l'Antiquité, le mariage n'était pas généralisé comme il l'est aujourd'hui

Jésus lui-même est issu d'une famille matriarcale : il est né de père inconnu. Sa mère n'est pas mariée, elle a pourtant un enfant hors mariage. Les juifs disent que le Serpent a déposé sa souillure en Eve. Aurait-il fait la même chose avec Marie, la mère de Jésus ? Où tout simplement, comme de nombreux hommes de l'époque, la filiation est uniquement matrilinéaire car le père n'est pas officiel.

La secte dissidente juive des Esséniens était contre le mariage. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
S
Félicitation pour tout votre travaille qui bien qu'étant difficile a accepter pour ma condition " je suis un homme " est tout de même la conclusion logique qui s'agence parfaitement avec tout ce que j'ai peu considérer jusqu’à maintenant.<br /> <br /> La raison de tout cela est selon moi la même que la raison de l’existence même, une volonté de l'UN à expérimenté son monde dans une fractale toujours plus éloigné de lui même. Tout les possibles sont possible.<br /> <br /> Cela répondra peut être à vos question <br /> <br /> http://religions.free.fr/2400_apocryphes/2400_apocryphes/2427_originemonde.html
M
La Grande Mère endormie est réveillée, le Règne de la Grande Mère qui est DIEU est venue. Le règne d'Abraham ou Zeus qui aujoiurd'hui porte le prénom Daniel est terminé.<br /> <br /> <br /> <br /> Dieu est un tétagramme symbolisant les 4 éléments (Terre -Eau - Air -Feu) ( Hydrogène- Oxygène - Carbone - Azote) formant les 4 lettres de l'ADN émanant de la Grande Mère que Je Suis.<br /> <br /> <br /> <br /> Hosanna au Règne de Simone la Grande Mère, Eve primordiale, Marie N°1
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